Importance générale de la vitamine D
On savait depuis longtemps le rôle important de la vitamine D dans le métabolisme.
On sait notamment qu'elle est indispensable pour garantir la solidité du squelette en association avec le calcium qu'elle aide à fixer dans les os au cours de la permanente reconstruction de ceux-ci au cours du temps. Le rôle de la vitamine D dans la lutte contre l'ostéoporose ne pose aucun doute à la communauté médicale (efficacité certaine).
On sait également, même si les preuves ne sont pas encore aussi puissantes, que la vitamine D est un facteur de prévention de certains cancers, et plus particulièrement du cancer colorectal (efficacité probable).
On pense également que la vitamine D peut avoir un effet positif dans la prévention du diabète, les troubles cardiovasculaires, le bon fonctionnement du système immunitaire.
Des études récentes concernant Alzheimer
Des études récentes semblent également montrer que la vitamine D pourrait avoir un effet favorable dans l'élimination de la plaque amyloïde, plaques dont on sait qu'elles s'accumulent progressivement dans le cerveau des personnes touchées par la maladie d'Alzheimer.
Une étude japonaise publiée en 2011 et réalisée avec des souris a confirmé qu'un taux de vitamine D suffisamment important dans le sang permettait l'élimination des plaques.
Or ceci avait déjà été observé auparavant dans une étude publiée en 2009 et réalisée sur l'homme où une association de curcuma (une épice orientale) et de vitamine D permettait de stimuler favorablement le système immunitaire des patients.
D'où l'importance de bénéficier d'une dose suffisante de vitamine D tous les jours.
Comment faire ?
Trois voies d'absorption sont possibles : le soleil, l'alimentation et la pharmacie.
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Sous nos latitudes, il suffit d'une exposition (mains, avant-bras, visage) au soleil en fin de matinée de 10 à 20 mn au moins 3 fois par semaine pour qu'un adulte à la peau blanche et en bonne santé produise l'essentiel (80 à 90%) des besoins journaliers en vitamine D d'avril à octobre.
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L'alimentation constitue une seconde source naturelle de vitamine D. On se souvient des séances de consommation d'huile de foie de morue que l'on nous faisait subir voici quelques dizaines d'années et qui étaient destinées à prévenir le rachitisme, un autre trouble lié au manque de vitamine D. Il n'est pas forcément nécessaire d'en arriver là, puisque l'on trouve de la vitamine D en quantité importante dans le saumon (15 à 20 microgrammes/100 g), le hareng (5 microgrammes/100 g), la truite (5 microgrammes/100 g), les laitages (1 microgramme/100 g) et le soja...
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Enfin, il existe des suppléments alimentaires vendus en pharmacie sous forme de granulés ou sous forme de gouttes qui permettent de compléter facilement les apports naturels. La forme liquide (goutte), plus facile à assimiler par le système digestif, est à privilégier pour les personnes âgées.
Il existe une dose maximale de vitamine D (25 microgrammes) qu'il vaut mieux éviter de dépasser sous peine de légers malaises passagers. Mais cette dose est très élevée par rapport aux besoins courants (5 microgrammes par jour selon les recommandations françaises, 20 microgrammes par jour pour les personnes de plus de 70 ans selon les recommandations canadiennes).
Conclusion
Certes, quand la maladie est déjà diagnostiquée, il est souvent bien tard. Toutefois, il serait regrettable de se priver d'une molécule qui peut avoir un impact favorable tant en terme de prévention qu'en terme de soin et qui participe à la bonne santé générale de tout être humain.
Bref, à petite dose, le soleil reste un ami, même s'il ne faut pas en abuser...
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Comment vaincre et prévenir la maladie d'Alzheimer ?
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